XV, Les rois de Paphos avant et après le siège de 498 : l'Étewandros connu par les bracelets du « trésor de Curium » peut être le roi Ituandar de la liste assyrienne de 672. Pillage de Paphos en 498. Contrairement à ce qu'on avait pu croire, l'onomastique des rois postérieurs au siège reste grecque. XVI, Notes sur le « trésor de Curium » : les récits de la fouille de la nécropole de Courion, dans la correspondance de Cesnola, montrent (...) comment a été forgé, peu à peu, le mythe du « trésor de Curium ». XVII, Quelques inscriptions difficiles de Kouklia-Paphos et un trait de la phonétique paphienne : l'étude de certains noms montre comment, en dialecte paphien, le xi peut se simplifier en sigma. (shrink)

Au vu de l’éclosion soudaine de ce « printemps arabe » qui a essaimé de pays en pays, cet article montre comment, à l’ère de la transparence et de la simultanéité, les moyens d’information et de communication ont créé un champ d’action propice au soulèvement contre les dictatures. Mais, si les réseaux sociaux numériques – Facebook en particulier –, les SMS, et les e-mails, ont donné aux citoyens les moyens de leur révolution, il est aussi question d’imagination constituante. En effet, (...) les chaînes d’information en continu du monde arabe – Al Jazeera principalement –, ont alimenté un imaginaire révolutionnaire à coup d’images télévisuelles, et surtout de discours informationnel « ami », souvent protecteur, qui a en même temps insufflé des idées et du courage à des peuples arabes endormis depuis des décennies, qui soudain croient en une révolution possible et passent à l’action.This article shows how, in the sudden “Arab Awakening” and its domino effect as it spread from country to country, means of information and communication in an age of transparency and simultaneity opened up a sphere for action that could potentially trigger an uprising against dictatorship. But although the social networking sites – especially Facebook –, text messaging and emails gave citizens the means to revolt, there is also the question of the imagination that created that terrain. The 24-hour news channels in the Arab world, especially Al Jazeera, nourished the revolutionary imagination with telegenic images and especially a “ friendly” and often protective informational discourse that, in parallel, inspired people with courage and ideas after decades of slumber, galvanising them into action. (shrink)

La plupart des philosophes de l’Antiquité pensent que les rêves ont des capacités prophétiques. Les seuls philosophes à s’écarter de cette tradition sont les épicuriens. Ils démystifient le phénomène du rêve en l’expliquant dans les termes de leur théorie physique matérialiste. Ils soulignent le lien entre le contenu du rêve et les activités diurnes, entre ce même contenu et la qualité d’âme du rêveur. Parce que l’identité de chacun persiste lorsqu’il rêve, les épicuriens attribuent à l’activité onirique une signification psychologique (...) et morale considérable : quoique non véridique, le rêve n’en reste pas moins révélateur. Il est l’expression des recoins intimes de la personnalité du dormeur. (shrink)

Ce numéro thématique a pour objectif de réunir un ensemble de contributions s’attachant à rendre compte de la constitution et de l’utilisation de corpus de données orales ou écrites dans le champ des pathologies du langage. Plus précisément, notre ambition est de montrer ce que les données issues de situations réelles peuvent apporter aux connaissances actuelles dans ce domaine. Nous considérons, à l’instar de (de Weck & Rodi 2005 ; de Weck & Marro 2010 ; MacLeod et al. 2011 ; (...) MacWhinney et a... (shrink)

Une nouvelle inscription digraphe a été découverte dans le sanctuaire d'Aphrodite à Amathonte de Chypre : c'est la consécration par le roi Androklès, dans les années 330-310 av. J.-C, des statues de ses deux fils, Orestheus et Andragoras, à « l'Aphrodite chypriote ». La partie écrite en syllabaire chypriote malheureusement très mutilée, paraît transcrire la langue indigène, dite « étéochypriote ».

La partie supérieure d'une grande amphore Bichrome découverte en 1987 dans le sanctuaire d'Aphrodite à Amathonte est décorée sur une face de deux taureaux respirant une fleur qui encadrent une inscription syllabique, sur l'autre d'un taureau marchant vers un «arbre de vie» et un arbre. Ce décor exceptionnel s'inspire étroitement des ivoires du type de Nimroud et des coupes en argent chypro-phéniciennes, ce qui situe probablement le vase dans.

Quelles sont les origines et quelles sont les frontières de la philosophie? Jusqu'à quel point et dans quelle mesure la pensée philosophique a-t-elle un développement suffisamment autonome pour faire l'objet d'une histoire distincte de celle des autres disciplines intellectuelles? Peut-on parler d'une évolution régulière ou d'un progrès de la philosophie? L'histoire de la philosophie, des Présocratiques aux années 1940, présentée ici est l'oeuvre d'un seul auteur. Elle constitue aujourd'hui un guide précieux et irremplaçable pour comprendre l'histoire des philosophes et des (...) systèmes philosophiques occidentaux. (shrink)

Dans le plan de la première partie de la Somme Théologique de Thomas d’Aquin, les questions 12 et 13, dédiées aux noms divins, occupent une place privilégiée et confèrent une perspective inédite au discours théologique grâce à leur double fonction. D’une part, leur fonction est normale dans l’ordre du discours : après avoir établi les principaux attributs de Dieu, dont on a justement affirmé dans la 2e question qu’il est, les deux questions fixent les limites dans lesquelles il peut être (...) connu. D’autre part, les deux questions jouent le rôle de clivage dans l’ordre du discours qui établit comment est Dieu. Ainsi les deux interrogations fondent la connaissance de l’intellect humain par rapport à l’objet véritablement transcendant à toute expérience et questionnent, par conséquent, les conditions de possibilité de la connaissance intellectuelle générique de Dieu sur l’objet. Ce dernier aspect se réfléchit y compris chez les tenants de cette connaissance de telle façon que la légitimation des noms divins ait le rôle d’une légitimation de la théologie comme science, dont l’existence était annoncée et débattue au début de la Somme. (shrink)

Le dernier recueil des lamelles de plomb inscrites de Styra (Va) a été donné dans IG XII 9, volume de 1915. Depuis cette date, ces petits documents n'ont pas attiré l'attention. Or, ils sont dispersés dans plusieurs musées, s'ils ne se sont pas désintégrés. On donne ici un essai de bilan pour les principales séries : à Athènes, Musée National, groupe assez bien conservé ; à Bâle, pièces qui ont disparu ; à Paris, Musée du Louvre, une douzaine sont conservées; (...) jadis à Paris, collection Waddington, pièces inaccessibles depuis longtemps; à Halle (Allemagne), une trentaine de pièces au Musée de l'Université. Des photographies sont données pour des lamelles d'Athènes et Paris. (shrink)

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Σχολιασμένος κατάλογος τών 43 ελληνικών επιγραφών πού μεταφέρθηκαν τό 1918 καί τό 1929 στό Μουσείο του Λούβρου, πολλές άπό τίς όποιες είχαν θεωρηθεί χαμένες. 'Επανεξέταση τής επιτύμβιας αττικής επιγραφής IG Ρ, 1084 του Φρύγιου Μάννη καί επανέκδοση τής αφιερωματικής επιγραφής άπό τήν Κύπρο CIG, 2641 στό Δία Κεραύνιο. Κατάλογος τών ελληνικών επιγραφών πού έχουν μείνει στό Cabinet des Médailles, εκτός άπό αυτές τής συλλογής Frochner.

Cet article analyse l’effet du retour au nom juif (perdu/changé) de la troisième génération après la Shoah, rendu possible par la décision du ministère de la Justice en 2011 suite à l’action du collectif « La force du nom ». Il s’appuie sur le témoignage d’un homme revendiquant le retour au nom du grand-père (son propre père lui, n’ayant pas souhaité revenir au nom effacé). Cet exemple révèle la complexité du nom patronymique dans ce qu’il engage psychiquement dans la filiation, (...) le poids des secrets et de la dissimulation dans l’histoire familiale, la portée de l’acte symbolique du retour au nom juif pour redonner aux ascendants leur place dans le psychisme des membres de la famille. (shrink)

Cet article analyse l’effet du retour au nom juif (perdu/changé) de la troisième génération après la Shoah, rendu possible par la décision du ministère de la Justice en 2011 suite à l’action du collectif « La force du nom ». Il s’appuie sur le témoignage d’un homme revendiquant le retour au nom du grand-père (son propre père lui, n’ayant pas souhaité revenir au nom effacé). Cet exemple révèle la complexité du nom patronymique dans ce qu’il engage psychiquement dans la filiation, (...) le poids des secrets et de la dissimulation dans l’histoire familiale, la portée de l’acte symbolique du retour au nom juif pour redonner aux ascendants leur place dans le psychisme des membres de la famille. (shrink)

Dans la région paphienne, le village d 'Amargetti (nom antique inconnu) a fourni à diverses reprises des antiquités et des inscriptions, des fouilles régulières n'ayant été exécutées qu'en 1888 (D. G. Hogarth). On reprend ici l'ensemble du dossier, en donnant un petit corpus des inscriptions (23 au total). Il s'agit surtout de dédicaces à un dieu local nommé Opaon Melanthios, sans doute une figure rustique, qui n'est pas connue par ailleurs et qui n'a certainement rien à faire avec Pan.

Peu après l'arrivée des Britanniques à Chypre, dans l'été de 1878, deux envoyés de l'École française d'Athènes, Mondry Beaudouin (1852-1928) et Edmond Pottier (1855- 1934), viennent dans l'île pour une exploration épigraphique et linguistique. On étudie ici les résultats de ce voyage, qui a fait connaître un bon nombre d'inscriptions (alphabétiques et syllabiques). Outre les articles publiés, on a pu consulter un mémoire inédit, rédigé en 1879 et conservé dans les archives de l'École à Athènes. En appendice, étude de quelques (...) antiquités du village de Tremetousha (ancienne Trémithous) et, notamment, d'une inscription sur mosaïque découverte en 1966 dans l'église du monastère local de St-Spyridon. (shrink)

Pour procurer la délivrance en acquérant la connaissance juste, l’Inde ouvre des « voies » à la pensée. Elle emploie, à cet effet, des techniques ou des « psychagogies » en marge du donné naturel, créatrices de faits originaux. D’où ce paradoxe : une extension illimitée de l’expérience, malgré le caractère scolastique du savoir.

Dans la première partie, Une épitaphe thessalienne de Perrhèbie, nouvel examen d'une épitaphe dialectale du territoire de l'ancienne Malloia (ve s.). Établissement du texte: le défunt devait s'appeler Skythros, sobriquet rare tiré de l'adjectif σκυθρός, «grognon». Dans la seconde partie, Inscriptions de Dalmatie et noms illyriens, d'abord quelques compléments à l'article sur les inscriptions d'Issa, BCH 114 (1990), p. 504-513. Ensuite, examen d'une inscription conservée à Perast (Monténégro). Il s'agit d'une dédicace de péripolarques et de peripoloi, que l'éditeur attribuerait à (...) la région de Dyrrhachion. D'après l'onomastique (nombreux noms illyriens ou supposés tels), on envisage plutôt ici la possibilité d'une origine dalmate. (shrink)

In his recent book, the well-known Cypriote scholar K. Hadjioannou comes back to a disputed verse of Nonnus, Dionysiaca 13.432. For a long time the usual text has mentioned two obscure Cypriote heroes, Litros and Lapethos: Κνπριδας δ φλαγγας κσμεε Λτρος γνωρ | εχατης τε Λπηθος. Obviously the second is the legendary eponym of the town of Lapethus . But what are we to say of the first one, Litros? Hitherto the name is unknown, either for a figure or for (...) a city. Nevertheless we know something which is not very different, in the ancient name of Λδρα, Λδρα, previous designation of the modern city of Nicosia, which was for a few centuries the capital of a small kingdom in central Cyprus. Thus, independently, Pierre Chuvin in his study of the geography of Nonnus and the present writer in a detailed discussion of the name of Ledra, etc., both put forward the hypothesis that ‘Λτρος’ is nothing but a light distortion of Λδρος, which could simply be the eponymous hero of the city . As P. Chuvin observes: ‘Les deux formes sont pratiquement homophones: Lapéthos et Lèdros auraient été fabriqués de la même façon’. We thus think that the easy correction here is not misplaced. But now K. Hadjioannou objects that the poet did not allude to the town of Ledra and that the singular κσμεε cannot support two subjects. On the first point I would answer that the poet is not obliged to afford symmetrical allusions, on the second that the verb is here correctly in agreement with the nearest subject . And what does our Cypriote colleague propose? Another kind of correction by which the first hero completely disappears in favour of a new epithet of Lapethos, the text being; κσμεε λνγρς, γνωρ/εχατης τε Λπηθος. The idea is indeed ingenious, but does not convince: the rather negative adjective λνγρς. (shrink)